L’HOTEL DE FOURCY REBAPTISÉ L’HOTEL FOURRE-TOUT…

Ou comment une mauvaise réponse démagogique est apportée au problème de l’exode des Parisiens quittant Paris en raison de choix politiques incohérents d’une gauche aujourd’hui à bout de souffle.

Le prochain Conseil de Paris, qui doit se tenir la semaine prochaine, va examiner la transformation en logements sociaux de l’hôtel de Fourcy situé Place des Vosges dans le 4ème arrondissement.

CDC Habitat Social et la municipalité se sont entendus pour créer 17 logements sociaux dans le but affiché d’ « attirer de nouveaux habitants » dans un secteur fortement marqué par les résidences secondaires. Ces logements n’étant pas occupés sauf de façon sporadique, au gré des locations saisonnières, il apparait donc normal de les remplir en faisant du social.

Si l’on peut constater ce phénomène sur l’ensemble de la Ville de Paris, surtout depuis l’avènement des plateformes de locations de logement de type AIRBNB, il semble néanmoins que cette opération « repeuplement de Paris » soit une mauvaise réponse apportée à un problème que la municipalité de Paris a pourtant elle-même créé.

Le constat est en effet sans appel : Paris perd 12000 habitants par an en moyenne depuis 2015. Plusieurs raisons d’origine financière motivent ces départs : prix des loyers, difficulté à acquérir un logement hors de prix, vie chère… Mais force est de constater que la qualité de vie à Paris est en cause dans le choix de quitter la Ville-Lumière par bon nombre de désormais ex-parisiens.

Or, de cela, la municipalité en est comptable. Vivre à Paris aujourd’hui relève pour bon nombre d’entre nous d’un véritable sacerdoce ou d’un masochisme, c’est selon… Impossibilité de circuler en toute sécurité dans le centre de Paris, de trouver des places de stationnement (leur nombre a été divisé par deux), insécurité…

Sans parler d’un véritable part-pris dans la politique culturelle par Mme Hidalgo et ses affidés qui, aux prix de subventions largement accordées à des associations douteuses, subventions dont le montant global s’élève à 275 millions d’euros en 2023 (aie, ça pique), promeut le LGBTQYZQW+?! à nos enfants, pourchasse la famille traditionnelle, culpabilise l’homme blanc et, cerise sur le gâteau, bouffe du curé tout en faisant allégeance aux imams… Bref…

Alors, plutôt que de changer de cap et redorer le blason de la Capitale, l’équipe municipale pare au plus pressé et tombe dans la facilité en poursuivant cette politique d’extension des logements sociaux tournée vers un « vivre ensemble » qui ne fonctionne pas ou si peu.

Le CNIP PARIS ne peut que regretter la poursuite d’une action politique qui, sur le fond, ne résoud pas les problèmes des Parisiens. Il serait préférable de redéfinir une politique attractive auprès des classes moyennes, aujourd’hui rejetée en dehors des murs de Paris sans quoi Paris risque de devenir une vie sans âme.

L’équipe CNIP PARIS