LE CNIP : UNE HISTOIRE…

Lors de la dissolution de l’automne 1962, une trentaine d’élus CNI conduits par Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Marcellin et Raymond Mondon, provoquèrent une scission qui aboutit à la création des Républicains Indépendants (futur Parti Républicain).

Les élections du 30 novembre 1962 constituèrent une grave défaite pour le CNI, opposé à la réforme constitutionnelle. Seuls une dizaine de députés sortants Indépendants furent réélus.

Elu Président du CNIP en 1961, en remplacement de Roger Duchet, Camille Laurens devient secrétaire général du CNIP jusqu’à sa mort en 1979. Il appuiera la candidature de Jean Lecanuet en 1965, puis celle d’Alain Poher en 1969 au premier tour, laissant à ses amis la liberté de vote au second tour en raison du soutien des socialistes au président du Sénat. En 1974, il préserve l’autonomie du CNIP après les élections présidentielles, lors de la tentative de constitution d’une confédération entre les républicains indépendants « giscardiens » et le CNIP.

Bertrand Motte, ancien député, lui succéda à la présidence du CNI, sans rien renier du programme et des valeurs auxquels il était attaché

Successivement, Jacques Féron, élu député de Paris dès 1956 et maire du 19ème arrondissement de Paris en 1983, puis Yvon Briant député européen, présidèrent le mouvement jusqu’en août 1992, date à laquelle Yvon Briant qui avait donné une nouvelle image au CNI, trouva une mort tragique dans un accident d’avion.

Son secrétaire général, Jean-Antoine Giansily, conseiller de Paris fut élu Président du CNI en septembre 1992. Il devient député européen. Après deux mandats, il est remplacé en octobre 1996 par Olivier d’Ormesson, Conseiller général du Val de Marne et Maire d’Ormesson depuis 1947.

Le CNIP et le Mouvement pour la France (MPF) s’associent en 1997 et fondent La Droite Indépendante (LDI) pour les élections législatives prévues en 1998. Suite à la dissolution en 1997, des élections législatives anticipées sont organisées. Le CNIP n’est plus représenté à l’Assemblée Nationale.

En 1998, une élection anticipée met en place une jeune équipe avec à sa tête Jean Perrin, Président. Annick du Roscoät est élue Secrétaire Générale. Un an plus tard, un nouveau tandem est élu avec Gérard Bourgoin (maire de Chailley et conseiller général de l’Yonne) Président et Annick du Roscoät, (conseiller municipal de Nantes, conseiller général de la Loire-Atlantique et Conseiller Régional des Pays de la Loire) Secrétaire Général.

Annick du ROSCOAT est élue Présidente du CNI en 2000 et fait adopter une charte qui définit le CNI dans la famille de la droite républicaine. Elle renoue le dialogue avec les autres formations de la droite républicaine. Le CNI soutiendra la candidature de Jacques Chirac dès le premier tour. Le CNI et l’UMP ratifieront un protocole d’association, faisant du CNI un mouvement associé de l’UMP.

L’année 2005 marquera le retour du CNI au Parlement par l’adhésion de Philippe Dominati, sénateur de Paris, Jérôme RIVIERE, Député des Alpes-Maritimes, et Edouard LEVEAU, député-maire de Dieppe. Gilles BOURDOULEIX, Député de Maine et Loire et Maire de Cholet rejoint Edouard LEVEAU et Jérôme RIVIERE en 2006.

En octobre 2009, Gilles BOURDOULEIX, député-maire de Cholet, est élu Président du CNIP. En 2012, le CNIP annonce qu’il rejoint l’Union des démocrates et indépendants.

Gilles BOURDOULEIX sera réélu en 2013 avant de démissionner du CNIP en novembre 2015 car il se dit opposé à l’idée de tout rapprochement avec le Front National.

Bruno NORTH Secrétaire Général du CNIP, assumera l’intérim du mouvement jusqu’au 30 janvier 2016, date de son élection à la Présidence du CNIP.

Bruno North entame des négociations avec Les Républicains. Sous l’impulsion du Président Sarkozy, le Bureau Politique des Républicains accepte que le CNIP participe à la primaire de la droite et du centre.

Engagé dans le débat de la primaire de la droite et du centre, le Président du CNIP, Bruno North, convoque un conseil national afin d’auditionner les candidats. Le Président Sarkozy et Jean-François Copé se sont ainsi exprimés devant les adhérents et sympathisants du CNIP. Ce conseil national a par ailleurs consacré la ligne politique du mouvement, à savoir libéral, conservateur, national et pro-européen.

Les membres du Comité Directeur du CNIP choisissent de soutenir Nicolas Sarkozy pour la primaire des Républicains.

Au soir du 1er tour de la primaire, le CNIP apportera son soutien à François Fillon.

En 2018, le CNIP s’associe à la démarche des Amoureux de la France.