MAIS QUE SE PASSE T-IL DANS LE PERISCOLAIRE A PARIS ?
Au delà des difficultés d’exercice de leur métier au sein des différents établissements parisiens et sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir dans un prochain article, il semble bien qu’il y ait « quelque chose de pourri au royaume du Danemark. »
Alors que les écoles maternelles devraient incarner un havre de quiétude, de paix indispensable pour l’épanouissement de nos chères petites blondes, que les animateurs ayant choisis cette voie professionnelle devraient l’exercer dans un cadre apaisé et transparent, les parents d’élèves apprennent, effarés, depuis maintenant une quinzaine de jours toute l’horreur que subissent leurs enfants dans ces établissements.

Attouchements, agressions sexuelles par le fait d' »animateurs » dont la place est à l’asile ou à la prison mais en aucun cas auprès de nos enfants.
Cette situation semble se répandre telle une trainée de poudre sur l’ensemble de la capitale où au gré des nouvelles révélations, les langues se délient et mettent à mal une politique volontairement aveugle de la Ville de Paris en matière de recrutement pour les écoles maternelles publiques.
A l’heure où ces lignes sont couchées sur le papier, la Ville de Paris aurait suspendu 52 animateurs à la suite de signalements de faits d’agressions sexuelles. 52 ! Et le décompte n’est certainement pas forclos. Comment a t on pu en arriver là ?
Surtout comment s’en est on aperçu en l’absence, souvent, de témoignage d’enfants ou d’écoute nécessaire de la part de parents dépassés aujourd’hui par les événements ? Il a fallu le courage de deux mamans directement concernées par ces faits d’agressions sexuelles sur leurs enfants et qui ont décidé de créer une association (SOS PERISCOLAIRE) afin de recueillir justement les témoignages d’autres parents suspectant ce genre de faits et engager le cas échéant les voies de recours auprès de la justice.
En quoi la politique de la Ville de Paris est elle en cause ? Depuis de nombreuses années, le recrutement des animateurs, le rôle qui leur est dévolu, les surcharges de travail aussi d’animateurs se retrouvant avec davantage d’enfants à surveiller que prévu ont conduit à des dysfonctionnements importants comme cet enfant qui l’an passé avait pu échapper à la vigilance des animateurs et s’était retrouvé dans la rue dans le XVème arrondissement.
C’est bien aussi parce que de toute évidence, le manque de formation et le recrutement « à tout va » d’une partie de ces animateurs est pointé du doigt par les différentes associations de parents d’élèves qui aujourd’hui regrettent amèrement le silence des principaux responsables de la Ville de Paris. Mais bon, à proposer et à orienter les programmes dès le plus jeune âge sur la sexualité, peut-être qu’après tout, ils trouvent cela normal ! Il ne s’agirait en fait qu’une mise en application de ces ateliers sexuels…
Et puis, le statistiques nationales indiqueraient que seule la Ville de Paris serait concernée par l’ampleur de cette catastrophe. Alors…
Alors, la coupe est pleine et il est temps de changer la donne afin de redonner de la sérénité pour l’ensemble des acteurs tournés vers l’avenir de nos enfants : parents, école, animateurs.
Mais pour cela, il faudra changer d’équipe dirigeante en mars 2026.
L’équipe CNIP PARIS
