LES PROPOSITIONS D’E. GRÉGOIRE AUX COMMERCANTS : DU RÊVE SUR LE PAPIER AUX CAUCHEMAR DANS LA RÉALITÉ
Encadrement des loyers, enchères obligatoires après douze mois de vacances, obligation d’entretien des devantures sous peine de verbalisation… N’en jetez plus !
Une vraie politique socialiste en somme… De la contrainte, de l’encadrement car, c’est bien connu, ils savent que vous ce qui est bon pour vous, aucune liberté et… sanctionner. Surtout sanctionner. C’est d’ailleurs bien à cela que l’on reconnait une politique menée par les gens de gauche. Sans punition, pas de politique possible.

L’encadrement des loyers pourrait paraître une bonne idée car, en effet, s’il y a bien un poste important dans les comptes de nos chers commerçants et autres artisans, c’est bien le loyer. J’airai même plus loin : supprimons carrément les loyers. Après tout, les plateformes numériques n’en payent pas, elles, de loyers commerciaux… tout cela n’est pas très sérieux…
L’encadrement des loyers est-elle une solution ? Le motif invoqué par M. Grégoire serait que, lors des renouvellements de bail, les propriétaires (salauds de propriétaires…) en profiteraient pour augmenter inconsidérément les loyers ce qui entraineraient la disparition inéluctable des exploitants, ceux-ci n’étant plus en mesure de faire face à ces nouvelles charges. Je suis quelque peu surpris de cette assertion de la part de M. Grégoire car, sauf erreur (mais l’erreur est humaine n’est ce pas), les augmentations de loyers lors des renouvellements de baux sont déjà fortement encadrées et à moins que le propriétaire est foncièrement (sans jeu de mot) changé la nature même de son local, ou que le quartier ou la rue dans lequel évolue le commerçant se soit très fortement apprécié, les loyers ne peuvent pas augmenter de façon inconsidérée. En tout cas, l’éventuelle augmentation ne pourrait en tout état de cause remettre en question la pérennité de l’établissement.
L’effet direct d’une telle mesure sera plutôt vraisemblablement de voir dégrader le bien si le propriétaire n’est plus en état de le rénover ou de l’entretenir… Mais bon, les proprios,lui M. Grégoire…
Les enchères obligatoires en cas de douze mois de vacances… Dis autrement, il s’agit ni plus ni moins qu’une expropriation organisée par les pouvoirs publics. A ce rythme là, vous n’aurez plus beaucoup de propriétaires… Mais n’est ce pas là le but inavoué ? Petite information portée à la connaissance du candidat Grégoire : je ne connais pas beaucoup de propriétaires de biens commerciaux qui refusent de louer leur local… Mais bon…
Obligation d’entretien des devantures sous peine de sanction. Dis comme ça, là aussi, cela parait être la moindre des choses… Néanmoins, là aussi, la première sanction que subit un commerçant qui n’entretient pas sa devanture, est celle du public qui ne vient pas. Alors sur quelle base, sur quels critères normatifs (encore et encore la norme…) le candidat Grégoire se basera t il pour sanctionner le commerçant ? une peinture à rafraîchir ? une enseigne délavée ou qui ne clignote plus ? une porte d’entrée qui grince ? Et si le contrevenant n’obtempère pas, on lui ferme son magasin ?
A l’heure où nos commerçants cherchent désespérément à lutter contre la concurrence déloyale des plateformes numériques, leur avenir semble bien compromis avec un tel candidat. Je suggère d’ailleurs afin de respecter une certaine équité, de sanctionner les sites internet dont la bannière, les couleurs, la forme de la plage d’accueil ne correspondraient pas aux critères requis par M. Grégoire.
Enfin, j’oubliais. Une politique de gauche ne serait pas une politique de gauche si on ne touchait pas aux taxes d’où cette proposition bien naturelle de doubler la taxe sur les friches. Voilà voilà…
Le CNIP Paris s’engage à apporte tout son soutien aux commerçants et artisans de Paris (programme cliquez ici), véritable poumon de vie de nos quartiers.
Et comme le disait Pompidou, d’arrêter d’emmerder les Français.
L’équipe CNIP PARIS.
